Le chauffe-eau solaire est un dispositif hautement écologique qui exploite une ressource naturelle propre, inépuisable et gratuite. Il diminue également vos émissions de CO2 et donc contribue à un meilleur environnement. L’utilisation de l’énergie solaire n’entraîne ni émission polluante, ni production de déchets dangereux. L‘eau chaude solaire est écologique car elle lutte contre le réchauffement de notre planète et contre les gaz à effet de serre, aucune combustion n’étant nécessaire.

Utiliser l’énergie solaire permet également de préserver les combustibles fossiles et de réserver leur emploi à des usages plus spécifiques que la simple production de chaleur. Vos besoins en eau chaude sont couverts. Le chauffe eau solaire peut aussi soutenir le système de chauffage central et couvrir une partie des besoins en chauffage de la maison.

 Le chauffe eau solaire individuel est une énergie silencieuse qui répond aux exigences de qualité et qui en font un matériel fiable et durable, facile à installer, nécessitant peu d’entretien.

Des économies d’énergie considérables sur votre facture (On estime qu’un chauffe eau solaire typique réduit vos coûts en énergie de 40 à 50%, possibilité de couper la chaudière en été).
Le solaire donne droit en 2012 à un crédit d’impôt de 32 %, vous pouvez également bénéficier d’une aide financière de l’ADEME si un professionnel signataire de la charte Qualisol effectue les travaux.

Profitez également du système du bouquet des travaux pour bénéficier de 40 % de crédit d’impôt (cumul de 2 travaux en énergie renouvelable)

Assez peu d’inconvénient, d’où le succès du chauffage solaire, cependant l’investissement initial reste non négligeable: à partir de 2500 € pour le chauffe eau et les capteurs posés (4 à 8 m2 sur la toiture), déduction faite du crédit d’impôt.

L’énergie solaire thermique

installateur chauffe-eau solaire 34

Le chauffe-eau solaire est un dispositif de chauffage de l’eau sanitaire, qui peut remplacer ou compléter le cumulus électrique et les autres systèmes d’énergie pour l’eau chaude sanitaire (gaz, fuel, propane, GPL…) afin de procurer aux foyers une économie importante sur leur facture énergétique concernant leurs besoins en eau chaude sanitaire.

En Europe occidentale, un chauffe-eau solaire permet de réaliser environ deux tiers (66 %) d’économie sur les besoins en eau chaude, qu’il s’agisse de maisons individuelles (chauffe-eau solaire individuel (CESI)) ou de structures collectives (chauffe-eau solaire collectif (CSC)). Cela correspond au taux de couverture solaire, c’est-à-dire le rapport entre l’énergie fournie par la partie solaire d’une installation et la fourniture totale de l’installation.

Produire de l’eau chaude grâce au soleil

Un chauffe-eau solaire est constitué de plusieurs organes

Des panneaux solaires (ou capteurs solaires thermiques) qui captent le rayonnement solaire en chauffant le fluide caloporteur (eau ou antigel) du circuit primaire, chargé d’acheminer les calories récupérée jusqu’au circuit secondaire
Un réservoir d’eau chaude solaire (ou ballon d’eau chaude) dont l’eau est chauffé par le liquide caloporteur du circuit primaire, qui forme un serpentin de cuivre à l’intérieur du ballon
Un dispositif de chauffage d’appoint intégré au réservoir, assuré le plus souvent par une résistance électrique (l’énergie solaire ne suffit pas en permanence au besoin)
Un vase d’expansion sur le circuit primaire (sauf pour le chauffe-eau autovidangeable), assure la sécurité du matériel, il permet de compenser la dilatation du fluide. Il prend la forme d’un petit réservoir métallique généralement peint couleur rouge

On adjoint un circulateur sur le circuit primaire, une pompe mue par un moteur électrique, lorsqu’il s’agit de matériel en « circulation forcée ».

Investir dans le chauffe-eau solaire dans le 34

L’investissement dans un chauffe-eau solaire est lié à la fois à la fiscalité, aux économies générées dans les foyers et à l’urbanisme. De même que la plupart des systèmes de production d’énergie renouvelable, le chauffe-eau solaire est un investissement qui s’inscrit dans une gestion de patrimoine dite de bon père de famille.

C’est également un système permettant de lutter efficacement pour limiter les émissions de gaz à effet de serre ou la production de déchets nucléaires, ce qui contribue à la sauvegarde de l’environnement de notre planète.

Trois technologies différentes de chauffe-eau solaire

Le thermosiphon est un principe qui consiste à placer le réservoir au-dessus du capteur (le liquide « chaud » monte) à l’horizontal. L’avantage est le prix généralement assez bon marché et les inconvénients sont les pertes importantes lorsque la température extérieure diminue et la faisabilité (il faut qu’il y ait un accès aux combles pour camoufler le réservoir, que la toiture puisse le supporter…), et dans certains cas les critères esthétiques (le « monobloc » où les panneaux et le réservoir ne font qu’un). Ce système est surtout utilisé dans les zones au climat chaud (bassin méditerrannéen, …)
La circulation forcée (ou convection forcée) est un système qui allie à la fois un meilleur rendement (le réservoir est mieux isolé des variations de la température extérieure), une faisabilité plus commode, et des critères esthétiques plus convenables (les panneaux sont apparents sur le toit mais on ne voit pas de réservoirs, à la limite, on dirait de simples vélux). Il y aura alors besoin d’un circulateur pour acheminer le liquide caloporteur. Généralement, le réservoir (ou ballon) est alors posé à l’emplacement du cumulus électrique ou à côté de la chaudière. Ce système est un peu plus cher mais s’adapte plus facilement aux contraintes du bâtiment
Les chauffes-eau autovidangeables. Contrairement aux modèles classiques qui contiennent un fluide caloporteur doté d’un antigel polluant (avec entretien régulier à la clé), ces appareils fonctionnent avec un fluide sans additif ni antigel. Cette formulation améliore le rendement du transfert thermique et évite la surveillance du niveau, la remise sous pression en cas de surchauffe et le réapprovisionnement du circuit. Le système autovidangeable est muni d’une pompe, avec une circulation de l’eau qui ne s’effectue que lorsque la température des capteurs est suffisante. Pas de risque de gel : si la température du capteur est trop faible, l’eau reste stockée dans son réservoir. Pas de risque de surchauffe : lorsque l’eau du ballon atteint 83 °C, ou en cas de coupure de courant, la pompe s’arrête. L’eau retourne au réservoir par gravité.